La force de la vie
Depuis deux ans, notre monde est ébranlé dans ses fondements par la pandémie qui semble ne pas vouloir finir. Bien des éléments que nous tenions pour acquis ont été compromis à certains moments : le travail ou l’école en personne, les fêtes, les célébrations religieuses, les voyages, les loisirs…
À cette situation globale s’ajoutent d’autres événements qui assombrissent notre vie : l’invasion de l’Ukraine, le manque de main d’œuvre, les lenteurs des chaînes d’approvisionnement et l’inflation, notamment.
Tous ces phénomènes s’abattent sur nous avec une certaine fatalité. Cependant, face à eux, il n’y a pas que de l’impuissance. Tel le pissenlit qui réussit à traverser l’asphalte pour s’épanouir, la vie se fraie un chemin de diverses façons.
Alors que l’avenir semble sombre, des initiatives de divers ordres sont mises sur pied pour aider les gens plus souffrants. Ces élans du cœur font autant de bien à ceux et celles qui en bénéficient qu’aux personnes qui les mettent sur pied. Que ce soient des contacts virtuels, des coups de téléphone, des dessins d’enfants, des collectes, des temps de prière, des activités adaptées aux contraintes sanitaires, l’imagination ne manque pas pour contrer les difficultés de ce temps et faire accroître la solidarité entre nous.
La fête de Pâques nous rappelle que ces efforts pour faire jaillir la vie ne sont qu’une pâle manifestation de l’horizon nouveau qui s’est manifesté à notre monde. Le mal et la mort ont été vaincus par la résurrection de Jésus. En lui, notre monde marche non pas vers sa destruction mais son accomplissement et ça vaut la peine d’y œuvrer.