Nous nous demandons, à certaines périodes de notre vie, comment trouver notre voie. Plusieurs y réussissent bellement! J’ai été intriguée récemment par une entrevue avec un clown humaniste dans le cadre de l’émission radiophonique Le genre humain. Jeune homme, Guillaume Vermette, hospitalisé en psychiatrie avec un mal de vivre, a été bouleversé profondément par la souffrance humaine au point de vouloir consacrer toutes ses énergies à la soulager. Cette perspective l’a sorti de sa torpeur. Il a réalisé qu’en approchant les autres en égaux… avec amour, écoute, respect ,et joie il pouvait faire une différence. Clown humanitaire, il a oeuvré dans une quarantaine de pays auprès d’enfants éprouvés dans des orphelinats ou des camps de réfugiés. Il ne cesse de rêver d’un monde meilleur. En fait, depuis plus de 20 ans, il pose des gestes concrets en ce sens dans plein de groupes de jeunes et moins jeunes et ce, jusqu’en CHSLD qu’il visite régulièrement. En service, il sait s’adapter aux besoins perçus, fort diversifiés: bouger, rêver, créer, rire, jaser bref écouter, connecter. Il affirme, qu’à travers ces rencontres, il reçoit plus qu’il ne donne. « La bienveillance rend heureux; la qualité de nos relations humaines stimule les neurones du bonheur » souligne t’il. Il invite à la compassion qu’il qualifie d’urgence planétaire. Je me suis rappelé alors les bienfaits de l’événement Nez-à-Nez vécu chez nous en 2005-2006. En effet, regroupés pour une première fois, une cinquantaine de professionnels clowns, de partout dans le monde ont fait la promotion du bien être, du rire et de la santé. Ça se passe encore! à travers les aléas de la vie, de belles personnes généreuses, confiantes et allumées donnent du souffle, de l’élan. Nous sommes conviés oui, tous et toutes, à faire une différence…