J’entends souvent : ‘Des règles, on en a assez eues dans les années antérieures!’ Tant et si bien que chacune et chacun veut maintenant vivre selon ses propres règles. Ne suis-je pas majeur et vacciné?

Pourtant, l’absence de règles ne risque-t-elle pas d’entraîner des conséquences négatives? En effet, comment vivre en famille, à l’école, au travail, dans la rue, au gymnase, etc., sans un ensemble de règles à suivre? N’y a-t-il pas une certaine logique aux règles communes? Sans doute, l’éducation consiste-t-elle à la découvrir et à l’intégrer dans nos manières de vivre.

La vie animale ne montre-t-elle pas que la vie exige des règles à suivre à défaut de quoi la maladie et la mort s’installent : le rythme de vie, l’alimentation, le lever ou le coucher, qui n’y voit pas un ensemble de règles à suivre? Chez les animaux, tout cela semble si normal, si naturel.

Pourquoi est-ce si différent chez les êtres humains, pourtant dotés de raison, de volonté et d’intelligence?

Certes, la liberté semble expliquer le tout! Mais la liberté de choisir ceci plutôt que cela peut-elle autoriser à envahir la bulle des autres, à s’approprier le bien d’autrui, à vivre de telle manière que la vie des autres soit fragilisée, à consommer l’énergie dont tant de gens sont privés?

Le temps n’est-il pas venu d’apprendre à vivre plus simplement?

N’aurions-nous pas intérêt à observer la vie animale et en tirer quelques règles à suivre?

À nous d’y penser.