Le secteur Nord du Témiscamingue proposait la prière suivante pour le carême :

‘Dans un monde qui aspire au changement, Seigneur, nous Te prions. Nous avons besoin d’un monde nouveau! En toi seul se trouve notre avenir. Tu es le premier mot de notre alliance, l’horizon de notre humanité, le chant de notre espérance, l’origine de tout amour. Nous étions seuls et égarés, Tu as choisi Jésus, Tu l’as comblé de ton esprit pour qu’il annonce une vie nouvelle avec Toi. Avec sa mort et sa résurrection, il nous a donné la liberté d’une renaissance. Louange à Toi, Père de Jésus et notre Père! Amen!’

Lors d’un rassemblement de prière à Rémigny, j’invite les gens à relever l’expression de ce texte qui les touche en ces temps difficiles. Chaque personne y va gentiment. Une fillette lève la main. Du haut de ses dix ans, elle dit lentement : ‘Moi, le bout que j’aime, c’est quand on dit ‘l’horizon de notre humanité.’

Je me demande ce qu’une enfant de dix ans peut y comprendre! Alors, en bon pédagogue que je crois être, je lui demande :

‘Comment pourrait-on dire ça autrement?’

Et de répondre, comme si cela allait de soi :

‘Bien voyons! Après la guerre, il y a la paix!’

Une enfant de dix ans rallume l’espérance.

C’est ce que signifie la fête de Pâques.

Merci, Seigneur, pour ces enfants qui comprennent plus que ce que nous pensons.

Joyeuses Pâques!