Les super-riches commencent à avoir peur
Le 17 octobre, dans le calendrier de l’Organisation des Nations Unies, c’est la Journée pour l’élimination de la misère.
Dans plusieurs villes et villages du monde, il y aura des marches de solidarité avec les familles qui luttent contre la misère.
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Mais la misère n’est pas un châtiment du ciel, ni une punition pour quelque péché, ni un karma à payer pour une vie antérieure dissolue.
La misère résulte de l’organisation de l’économie qui plie la communauté humaine aux exigences des super-riches de ce monde.
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Le Monde diplomatique de septembre 2018 rapporte en page 2 un extrait du Financial times du 16 août dernier. Je cite in extenso:
La Nouvelle-Zélande vient d’interdire aux étrangers d’acheter des propriétés résidentielles, en riposte à l’invasion des super-riches à la recherche d’un abri sûr.
L’an passé, le gouvernement néo-zélandais avait accordé la citoyenneté à Peter Thiel, cofondateur de PayPal et partisan de M. Donald Trump, à l’issue d’une procédure dérogatoire au droit commun. (…) En 2015, à Davos, le directeur de l’Institute for New Economic Thinking, Robert A. Johnson, avait publiquement admis connaître partout dans le monde des gestionnaires de fonds spéculatifs qui «achètent des pistes d’atterrissage et des fermes dans des endroits comme la Nouvelle-Zélande», car ils estiment avoir besoin d’un refuge au cas où la montée des inégalités provoquaient une révolte.
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Il me semble urgent de reprendre notre citoyenneté au sérieux et de remettre les intérêts supérieurs de l’humanité (environnement et vie humaine) au-dessus de l’intérêt des super-riches (l’argent).
C’est une question d’option préférentielle pour les appauvris de ce monde.