En ce début d’année, ce temps où on aime se donner de nouveaux objectifs,

je vous suggère la lecture du roman de l’auteur Philippe Maschinot, toujours « aussi » de chez nous.

Pierre, son personnage en quête de renouveau, «est de ceux, souligne-t-il, qui savent désormais la perte, la douleur, la foi et l’espérance mais aussi la miséricorde… et surtout la bienveillance». Le poids du sac s’allège en chemin, ce long chemin qu’il parcourt dans la solitude, l’intériorité et la rencontre. Le poids du sac n’est certes pas que physique. Il réfère aussi, peut être surtout, à nos souffrances, nos peurs, nos combats intérieurs dont on peut se libérer en se rapprochant de notre être profond, à s’émerveiller de la nature, des gens « par la force des mots échangés, des regards et des silences…dans le peu et le simple ».

Ces passages en disent long : « Porter un sac, marcher, faire le vide, libérer de l’espace ». L’être se découvre et renaît à travers les rencontres : « Nos mots sont des supports à nos vies, à nos deuils, à notre construction ». L’être se découvre et renaît à se réconcilier avec son enfant intérieur : «L’enfant que j’ai été rejoint l’homme que je suis devenu». Ce roman, Le poids du sac, donne le goût d’avancer, de colorer la vie, la sienne avec d’autres. Bons pas, meilleurs voeux!

P.S. : Livre disponible auprès de l’auteur : (philippe.maschinot@gmail.com), bientôt en librairies.