Un tout fragile reflet de lumière au bas de ma porte.  C’est le matin, à l’aurore.  J’ouvre la draperie de la fenêtre. Un soleil éblouissant est déjà là avec son resplendissement sur toutes choses. Tout est déjà baigné de lumière. Merveille de nature, il est vrai, mais n’est-ce pas aussi signe d’un ailleurs?

Ce soleil illumine toute chair, baigne tous les éléments, réchauffe et envahit toutes nos journées d’été. Surtout il annonce le jour. Il fait penser que la nuit est encore vaincue par le jour. Ces rayons de matin ensoleillé ne seraient-ils pas une parabole de notre ligne de vie?

Peu à peu, tout devient lumière et l’atmosphère est réchauffée. Le soleil se répand vite et envahit le cœur de tout être humain. Ne rappelle-t-il pas que l’Astre d’en haut s’est élancé dans les ténèbres qui couvraient la terre?

Nous te saluons, ô lumière!

Tu es signe de ce qui nous dépasse infiniment.  En langage plus soigné, on peut parler de «transcendance». En ce sens que tout ne dépend pas de nous, mais qu’il y a une présence qui vient aussi d’ailleurs et nous dépasse, nous enveloppe et nous réconforte. Tout être vivant et toute chair ont besoin de la clarté rafraîchissante de la lumière.

Tournons-nous vers elle puisqu’en nous comblant, – si nous savons regarder -,  elle nous annonce la bienveillance d’un Autre que nous pouvons nommer; elle réjouit notre cœur, nous fait vivre et irradie tout ce qu’elle touche. Nous te saluons, ô Lumière!

Bonne journée et bonne semaine!