Pour le Nouvel An : devenir un enfant!
Comment croire la parole des grands quand si peu se fait en faveur de la Terre, notre seule maison commune?
Que signifie ‘donner sa parole’?
Or, j’ai le goût d’un monde plus juste.
Dans Le Monde diplomatique d’août 2019, Mona Chollet pose l’alternative : entrer dans le club des gagnants ou lutter pour qu’il n’y ait plus de perdants!
Il est sans doute agréable d’accéder au cercle des grands, du 1% du haut de l’échelle. Mais pour ce faire, il faut marcher sur les 99% moins grands ou plus petits… et mon héritage judéo-chrétien s’en inquiète…
Mon vœu pour 2020 s’énonce à partir de l’urgence de coopérer. Mais pour risquer la coopération, il faut la confiance. Or, la confiance me semble une qualité de l’enfance que les grands trahissent.
Mireille Mathieu ne chantait-elle pas :
Que la paix soit sur le monde pour les cent mille ans qui viennent
Donnez-nous mille colombes à tous les soleils levants
Donnez-nous mille colombes et des millions d’hirondelles
Faites un jour que tous les hommes redeviennent des enfants
Et l’évangile de Matthieu au chapitre 18 raconte :
Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux,
et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. »
Rénal Dufour, prêtre et curé