Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi?
Comme plein de monde j’ouvre ma télévision, tous les jours, mais sans « il faut, je dois »…Bref, je fais des choix sans contrainte. L’émission Deux filles le matin fait cependant exception. Je reste fidèle au rendez-vous, intéressée à considérer plusieurs traits, attitudes et besoins de l’être humain souvent bafoués ou ignorés. Au cours des échanges sur diverses situations et étapes de la vie courante, des manières de vivre mieux ensemble transparaissent. Voilà l’introduction d’un texte que j’allais vous partager. J’arrête! Je ne peux passer sous silence l’événement malheureux, très troublant de la mort de Joyce Échaquan, femme autochtone, 37 ans, mère de 7 enfants dans des circonstances fort éprouvantes, tout-à-fait inacceptables. Ce drame, nous le savons, (c’est à ne pas oublier), s’ajoute à bien d’autres vécus par les femmes, les hommes, les enfants de ces communautés. Le rapprochement a des ratés. Celui-là est de taille! Tournent dans ma tête les paroles d’une chanson : « Pourquoi le monde est sans amour, ça ne peut pas durer toujours »… Ça ne peut pas durer toujours… Donnons-nous, sans relâche, les moyens de grandir en amour et en humanité, de cheminer dans la capacité de voir nos différences comme des richesses. En toute saison, les plus rudes comme les plus belles, nous sommes conviés à questionner nos valeurs et nos comportements, à adopter différentes façons d’apprendre, de s’abreuver, de cultiver le respect, la foi et la vie dans nos contacts, à nous reconnaitre dignes, semblables. Donnons-nous, sans relâche, les moyens de nous humaniser dans l’accueil et l’ouverture! Pourquoi pas…