J’arrive dans une institution de chez-nous avec un problème à résoudre. On m’accueille avec gentillesse et empressement. Cette sollicitude me fait du bien au cœur. Sans lien apparent, je me rappelle l’énoncé entendu souvent en cette période de pandémie à traverser : « ça prend une bonne dose de courage, de persévérance, de résilience; ça prend une bonne dose de confiance, d’endurance, d’empathie, de motivation, d’ingéniosité et d’espoir ». Voilà des pistes intéressantes pour nous aider, aujourd’hui et au lendemain de ce grand parcours, à réaliser ce vieux rêve : mieux vivre ensemble dans toutes sortes de contextes et d’événements. Des gens, de nos milieux, peuvent nous inspirer en ce sens : Nicolas Pharand, paramédic, a, par exemple, confié récemment à une journaliste ceci : « pour faire ce métier, il faut aimer les gens, avoir le désir d’aider, de faire avancer les choses et faire en sorte que les gens soient bien et heureux. Il identifie l’altruisme et l’amour du genre humain comme les principales qualités requises ». En visitant une famille, je pouvais lire, sur un tableau noir bien en vue cet engagement : « à la suite d’une réflexion familiale, nous avons convenu que nous souhaitons être une famille qui s’aime, qui a des projets, qui vit dans l’harmonie et la tendresse et qui est là les uns pour les autres. En l’écrivant ici, nous souhaitons s’ancrer dans cet énoncé ». Des étoiles, ici et là, illuminent le tableau. L’important? c’est d’aimer, de choisir de continuer d’aimer même si c’est parfois difficile ou à recommencer …