Habiter le présent
« Habiter le présent a un prix: celui de savoir faire mémoire et de s’investir pour ceux et celles qui nous suivront. »
Simon Maltais, Prier la Parole, Novalis, Septembre-Octobre 2021, p.2
Ça veut dire quoi, pour moi, « savoir faire mémoire »? D’abord, ça veut dire « croire ». Croire que les personnes qui ont visité la planète avant moi vivent encore, qu’elles agissent spirituellement, qu’elles nous ont laissé un héritage. Pour moi, le joyau de cet héritage, c’est la vie et la résurrection du Christ, transmises dans les Évangiles. Il y a aussi d’autres perles: les souvenirs et les biographies des personnes qui ont amélioré l’humanité.
Faire mémoire, c’est aussi chercher à développer les richesses que l’Eglise a enseignées à nos ancêtres: un sens profond de la bienveillance, de l’accueil, de l’entraide, du don de soi, une vitalité et une résilience impressionnantes, une vie illuminée par l’assurance d’être aimé de Dieu, maintenant et pour l’éternité.
« M’investir pour ceux et celles qui suivront », cela signifie pour moi, donner tout ce que je peux en qualité de présence et de soins, à mes enfants et à mes petits-enfants et aux personnes rencontrées dans de petits groupes d’évangélisation. À l’occasion, j’essaie d’éclairer leur route de ma foi et de mon expérience. M’investir pour ceux et celles qui suivront, c’est aussi réviser mes habitudes pour diminuer mon empreinte écologique.
Faire mémoire des bienfaits reçus de Dieu dans ma vie, notamment la foi, les qualités de nos ancêtres, les richesses de la planète, et chercher à les transmettre à ceux et celles qui suivront, cela me fait un présent stimulant parce que plein de sens. J’essaie d’être un infime chaînon pour l’avancée de l’humanité.