Noël … l’Amour en quatre lettres
J’accompagne un groupe d’ados.
Ces gamins sont pleins de vie, de joie, de sourires et de farces.
Je vous donne quelques sujets de nos derniers échanges : les roches métamorphiques, les contes d’Andersen, le Machrek et le Maghreb, le taux de phtalate qui assouplit le plastique et file dans ce qu’on boit, les réactions exothermiques, l’énergie nucléaire à la rescousse des énergies fossiles, le rôle de l’État d’Israël dans la complexité de la situation au Moyen-Orient, le dragon de Komodo, la musique de la Bottine souriante (mais oui!), les coquelicots blancs, la fragilité du monde (réchauffements climatiques et pandémie), et tant d’autres sujets.
Mais lorsque vient le temps de parler du mystère de Dieu, un silence souvent embarrassé se fait. Dans la réalité de leur univers, que signifie le mystère de Dieu?Un Dieu qui prend racine dans l’histoire d’un petit village inconnu de Palestine…
Du consentement d’une femme appelée Marie visitée par un Souffle à la fois bien discret et bien fort …
Avec un homme, Joseph, qui semble consentir à un mystère qui le dépasse…
Un enfant qui naît dans une étable…
Dont la vie sera fauchée par la soldatesque romaine à la demande des autorités religieuses du Temple …
Que savent-ils, ces ados, du mystère de l’amour dont nous savons plus tard -trop tard? – qu’il est fragile, qu’il exige de s’y donner avec vérité et constance, qu’il suppose la confiance et le pardon…
Un mystère d’amour qui s’écrit en quatre lettres : Noël!
‘Dites, si c’était vrai’, a écrit Jacques Brel en 1958…