Lorsque l’on parle de la fin de vie, c’est souvent dans ses aspects négatifs : pertes physiques et cognitives, souffrances, dépendance des autres… Nous craignons tous ces réalités et cette crainte amène des gens à désirer escamoter cette étape et demander qu’on leur donne la mort.

Mais dans la fin de vie se vivent aussi des moments uniques relatés par les personnes qui font de l’accompagnement des malades et des mourants, spécialement dans les maisons de soins palliatifs.

Bien que je ne sois pas un spécialiste de cette réalité, permettez que je mentionne des aspects qui me semblent souvent ignorés ou négligés :

Pour les proches :

– Le bonheur des enfants de pouvoir rendre l’amour que leur ont porté leurs parents en prenant maintenant soin d’eux

– L’accompagnement de malades qui contribue à nous rendre plus humains

– La possibilité de montrer à la personne l’importance qu’elle a, même si ses capacités sont limitées

– L’évolution de la maladie préparant à la perte de la personne et aidant à vivre le deuil

Pour la personne en fin de vie :

– La possibilité de resserrer des liens, d’accorder des pardons

– Un regard plus lucide sur la vie et sur ce qui est essentiel

– La possibilité de faire un bilan de sa vie

– Une croissance humaine et spirituelle provoquée par la perte de capacités

– L’accueil de l’amour gratuit des proches et du personnel soignant

– L’abandon entre les mains de Dieu qui promet la vie éternelle.