Donald s’en va-t-en guerre!
Mironton! Mironton! Mirontaine!
Jusqu’où ira Monsieur Trump, le président des États-Unis d’Amérique?
Il annonce vouloir annexer le Groenland, le canal de Paname et
… le Canada, Québec inclus.
Il annonce des droits de douanes.
Ne sont-ce que des mots? Des menaces? Du vent?
Personne ne peut vraiment le savoir.
Qui a essuyé une baffe d’un faraud, d’un fier-à-bras, d’un rodomont, d’un matamore, d’un bravache sait avec inquiétude qu’il peut recommencer. Alors?
Quand le tonnerre gronde, il est temps de se mettre à l’abri. Face à la guerre, il importe de resserrer les coudes. Mais comment tenir devant la plus grande puissance militaire? Comment dénouer des alliances économiques intimement liées?
Certes, des décisions personnelles aux décisions des entreprises, il urge de faire des échanges ailleurs qu’avec les États-Unis d’Amérique. Mais comment? S’exercer à se passer de certains avantages : la culture étatsunienne, le tourisme aux États-Unis d’Amérique, les produits états-uniens.
Je n’achète plus depuis des années des fruits en provenance des États-Unis d’Amérique. Ça me prive de certains fruits que j’aimais quand la saison froide s’installe.
Mais quel prix pouvons-nous payer pour ne pas subir une occupation ou plus bêtement une Anschluss à l’autrichienne?Une fois toutes les mesures possibles prises, que reste-t-il à faire?
Jésus invite à prier pour les ennemis.
Ce qui veut dire que des ennemis, ça existe.
Et qu’on peut prier pour eux. Pour que la lumière entre dans le Bureau ovale.
Et dans tous les cœurs.
Il faut parfois faire la guerre.
Mais ne pas aimer la faire.