À essayer !
Tant de raisons de s’inquiéter dans l’actualité et dans toute vie !
Pour retrouver la sérénité, je compte sur mes relations personnelles, sur mon confort, sur la psychologie, sur la médecine et sur la nature, si bouleversée soit-elle. Tout cela m’aide, mais pas assez.
Je me tourne de plus en plus vers la prière. En ce qui me concerne, ça marche ! Je me décentre de moi-même et de mes soucis pour me redire que le Père m’a voulue et qu’il m’aime, que Jésus a donné sa vie pour moi, que l’Esprit d’amour entre ces deux-là ne demande qu’à m’habiter moi aussi, qu’à me réconforter. Je m’ouvre à l’amour maternel de Marie. La paix, la confiance, la sérénité reviennent doucement.
Ma fille m’avait offert un chapelet artisanal à son retour du Cameroun. En dedans, je me suis dit : « Elle me pense plus « vieux-jeu » que je le suis ! ». Récemment, une amie anxieuse qui a traversé deux cancers et rayonne maintenant de force de vie, m’a confié qu’elle réussissait à dormir en récitant son chapelet. J’ai secoué mes préjugés, dépoussiéré mon chapelet. Il est devenu pour moi un excellent somnifère !
Le 28 février, un article de Radio-Canada souligne un reportage d’Enquête qui révèle que le quart des 71 ans et plus du Québec, prennent des benzodiazépines pour retrouver calme et sommeil.
« En fait, chez les personnes âgées, c’est beaucoup plus dangereux qu’un opioïde parce que ça crée toutes sortes de problèmes. Et le sevrage est très, très, très difficile. » Dr David Lussier, gériatre de Montréal, en réaction au reportage, sur le réseau social X.
Tournons-nous vers Dieu, vers Marie, dans la prière, comme l’ont fait tant de nos ancêtres. Ils ne manquaient pas de sources d’anxiété, eux aussi.