À la recherche d’un évêque
La démission de Mgr Dorylas Moreau laisse le siège épiscopal de Rouyn-Noranda vacant. Pour le combler, l’ambassade du Vatican au Canada, la nonciature, fait des recherches. À pas feutrés et en secret.
Le nonce, l’ambassadeur du Vatican, mène une consultation pour dresser le portrait du diocèse. Il demande de pointer quelques prêtres ‘dignes et idoines’.
La nonciature sélectionne certains prêtres; elle procède à une nouvelle consultation pour valider s’ils sont ‘dignes et idoines’.
Après analyse, le nonce envoie à Rome trois noms, parmi lesquels le Vatican fait le choix d’un prêtre ‘digne et idoine’.
‘Digne’ renvoie aux qualités personnelles: respect de l’autorité, conduite publique et privée, prière et foi, enseignement, habitudes de vie, etc.
‘Idoine’ : ce prêtre a-t-il ce que ça prend pour occuper ce poste?
Ces deux critères ont servi dans le choix de tous les évêques d’ici et d’ailleurs. Tous les évêques ont été jugés des prêtres ‘dignes et idoines’ par les gens qui les ont choisis. Or, l’histoire récente montre que beaucoup d’évêques -et même des cardinaux! – ont manqué de jugement. Ils n’étaient pas idoines.
Comment trouver, dans la pénurie de prêtres et dans le bouillonnement actuel de l’Église et des sociétés, un prêtre ‘digne et idoine’ ? Qui peut être jugé ‘digne’ car nous sommes tous pécheurs et ‘idoine’ car la gestion actuelle des communautés et des institutions est tellement exigeante?
Il nous reste à prier le Souffle de Dieu d’inspirer les gens qui décident d’être attentifs aux besoins des communautés locales