L’important c’est d’aimer ai-je mentionné dans ma dernière chronique. Bien beau mais cela a été dit sur tous les toits, exprimé, commenté, avec emphase et poésie. À la loupe, je prends conscience que ce n’est pas si facile! La vie est mouvement. Nous passons facilement d’un état à un autre en lien avec les rencontres, les événements tristes ou joyeux, les actualités, les mandats. Cela est vrai pour tous et toutes, y compris nos enfants, nos jeunes. Un exemple tout simple : je marche en forêt avec calme et ravissement. Une crevasse observée, crée en moi comme un état d’urgence. Je m’agite. Je cherche un moyen de signaler à d’autres cette usure du temps qui passe. Une foule de situations complexes dont la pauvreté, la maladie, les injustices demandent des adaptations, du recueillement, de l’ingéniosité, de l’attention délicate au fil des jours.  Nous avons à puiser dans nos ressources.  À ce propos, beaucoup de conférences, de formations sont offertes gratuitement sur nos sites internet, de rencontres dans nos milieux pour nous comprendre mieux, évoluer avec bonheur ensemble. Et puis…reconnaissons, avec Hubert Reeves, que bien des courses folles, des possessions ne « valent pas un coucher de soleil, un arbre vivant, la naissance d’un enfant, d’un animal, l’embrassement de deux corps, le dévouement d’un travailleur, le courage du peuple, la beauté du monde »; les couleurs de l’automne, la vie intérieure