Alors, j’ai fait le pas!
J’ai choisi une voiture entièrement électrique. Pour deux raisons.
D’abord, pour la planète Terre. Elle n’en peut plus de notre exploitation de ses ressources. Au rythme où l’activité humaine va, la vie sur Terre va nous évincer et nous jeter dans les oubliettes des espèces disparues. Le cri de la Terre est monté jusqu’à mon cœur où l’intelligence m’a fait choisir une énergie verte. Le Québec a la capacité de passer à l’électricité. Alors, j’ai fait ce pas.
De plus, et deuxio, pour l’économie du Québec. Tout le pétrole que nous brûlons est produit d’importation. Alors, si je cesse de consommer du pétrole, je diminue d’autant le besoin d’importation. On m’objectera que ce n’est pas les quelques milliers de litres de pétrole que je brûle chaque année qui feront une différence.
Je réponds par la fable du colibri. Un colibri amenait sa goutte d’eau pour éteindre un feu de forêt. Au chef des opérations qui lui objecte que sa goutte d’eau se perd dans l’intensité du brasier, l’oiseau rétorque: «Je fais tout ce que je peux.» Et les trois mille dollars de pétrole que j’achetais qui partaient à l’étranger demeurent ici au Québec, ce qui fait une différence de six mille dollars en faveur de l’économie québécoise.
Alors, j’ai fait le pas de passer à l’électrique. Ça ne change pas le monde. Mais ça commence un changement dont nous savons qu’il urge de s’y mettre. Et ça répond aux interpellations de l’Église qui rappelle qu’il importe de sauvegarde la création, don de Dieu.
Alors, j’ai fait le pas!