Depuis maintenant plus de cinq ans, une équipe d’animation est en charge d’un camp coopératif animé par la Coopérative de solidarité des jeunes en Abitibi-Témiscamingue (COSAJAT) à Rouyn-Noranda. Ce camp accueille environ quarante enfants par semaine sur une durée de huit à neuf semaines. L’objectif est d’initier les jeunes, âgés en moyenne de cinq à dix ans, à la coopération, à l’accueil et l’acceptation de la diversité de même qu’à apprendre à se connaître davantage au travers des projets bâtis par les enfants.

En effet, les enfants sont invités, à partir d’une thématique, à identifier un projet qu’ils veulent réaliser pendant la semaine de camp en équipe de quatre ou de cinq. Au cours de la semaine, ils répartissent le travail, effectuent les tâches, présentent le résultat aux autres équipes du groupe et finalement, font une analyse journalière du travail effectué. Pendant ce temps d’analyse, ils réfléchissent sur l’importance de chaque membre de l’équipe, misent sur les forces et les compétences de chacun et identifient des éléments qu’ils veulent améliorer. Cette période dite de « rétroaction » est la base même de la

« gestion par projet » prôné dans ce camp.

Bref, la réflexion que je désire soulevée est la suivante. Dans notre vie, nous avons eu la chance de croiser des personnes qui ont pu changer notre vie. Ces personnes nous ont marqué d’une façon ou d’une autre. Lors des camps, les animatrices et les animateurs initient les jeunes à la coopération. Eux-mêmes approfondissent cette notion et apprennent à la mettre en place la coopération dans les différentes sphères du camp et même au-delà, dans leurs vies personnelles.

Bien entendu, il est très difficile d’évaluer le travail et l’impact que cela puisse avoir dans la vie des enfants. La situation est la même avec les gens que nous pouvons accompagner, encourager par de simples paroles ou par un sourire sur la rue. N’ayons pas peur d’être généreux, donner le meilleur de soi et de croire que chaque geste que nous posons puisse être source d’avenir chez les gens que nous côtoyons.

J’en profite pour vous souhaite un bel été