En campagne électorale, les candidats tentent de nous convaincre de les choisir.

Choisir c’est disposer d’une marge de liberté. Notre dignité humaine réside en ce pouvoir de poser des actes libres et d’en assumer toutes les conséquences.

Nos choix nous construisent, nous définissent: choix de nos valeurs, de nos priorités, de nos relations humaines, de notre environnement matériel, de notre emploi du temps et de l’argent, de nos habitudes, etc.

Avec les tarifs, nous sommes soucieux d’acheter « localement » ou du moins, canadien, pour maintenir notre prospérité collective, assurer notre autonomie économique. Pourtant, on nous l’avait chanté sur tous les tons, notamment avec le fameux Panier bleu : « Favorisons nos entrepreneurs, profitons de la qualité des produits de proximité et enrichissons nos collectivités de manière significative ! »

En théorie, nous étions d’accord. Pourquoi avoir tardé à agir ? Nous avons choisi le résultat immédiat, individuel, à courte vue : des produits un peu moins chers, faciles à trouver ? Nous avons cédé à des publicités alléchantes ?

Choisir, c’est aussi le grand signe de l’amour. Qui n’a pas soif d’être choisi-e ? Dieu aussi espère, attend, d’être choisi. Tout au long des Écritures, Il répète sa supplication de Le choisir, de faire alliance avec Lui !

Pourquoi tarder à Le choisir ?

Comment Le choisir? En osant Lui dire: « Tu », en m’entretenant avec Lui, simplement, le matin et le soir, en choisissant de prendre soin des plus petits.

« Amen, je vous le dis: chaque fois que vous l’avez fait (aider) à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » (Matthieu, 25, 40)

Prière et charité, voilà des choix qui nous préparent à ressusciter dans nos cœurs avec Lui, à Pâques, et après la route d’ici.