Une cousine proche séjourne en maison de soins palliatifs dans une autre région. Dans le cadre de vidéos, logés sur internet, elle nous salue aimablement, à quelques occasions, et nous remercie pour les contacts soutenus et les témoignages d’affection.

Nous la voyons, souriante, entourée des gens de sa famille immédiate et de nombreux amis. Un retour d’ascenseur car elle a été, de tout temps, aimante, dévouée, enthousiaste, rassembleuse. Dans le film de sa vie défilent tant de sourires chaleureux et de rires communicatifs inoubliables. L’un de ces précieux documents m’a laissée songeuse, le cœur triste et attentif. Toujours présente, elle est entourée d’images ponctuées par des chansons parmi les plus belles et les plus inspirantes. Elles lui sont dédiées : « quelques minutes de p’tit bonheur ». Elle est là différemment avec ce qui ressemble à un visage des moments solennels. Elle garde les yeux fermés, dans une attitude de recueillement profond qui va droit au cœur.  Cette scène touchante m’a conviée, personnellement à l’accueil du grand mystère qui se préparait pour elle…

Au terme de sa vie, comme en plein cœur, elle nous a enseigné, l’amour inconditionnel, l’abandon, la générosité, la patience, le partage, l’espérance et tant encore ; quel riche héritage! Au cours de ses funérailles, émus, nous avons chanté « Que c’est beau la vie » de Jean Ferrat en lien avec elle « sur l’autre rive », dans la découverte de nouveaux horizons remplis d’amour, « notre seule part d’éternité » et de lumière…