En 1983. J’ai l’énorme plaisir de faire la connaissance de Rita Grégoire, une dame sans pareille née en 1926.

En 1948, elle terminait son cours d’infirmière de l’époque et, peu de temps après, elle subissait les conséquences négatives d’une erreur médicale : paralysie totale des pieds à la taille.

Je vous laisse imaginer son état physique : elle se retrouve figée, clouée, immobilisée.

La rencontrer pouvait susciter quelque émotion : qui ne ressent pas quelque pitié devant une jeune femme immobilisée…

Or, au téléphone, rien ne transparaît.

Elle entretenait fort bien la discussion qui n’était pas assaisonnée de plaintes ai sujet de son état; mais, au contraire, ses propos sont épicés de son sens de l’humour.

Pourquoi donc réussissait-elle à dépasser ce qui me semble un malheur et pire, une injustice face à une erreur médicale?

Mais… elle affirmait que si elle parvenait à apprécier la vie malgré son état, c’était parce qu’elle profitait à plein temps, des services exceptionnels de son Médecin d’en-haut, dont elle disait : « Il est sans pareil »

Le 30 octobre 2020, cette très bonne amie partait pour le Grand Voyage qu’elle avait fort bien préparé. Elle l’avait bien gagné!

Face à une telle personne, n’est-ce pas qu’on peut mieux apprécier notre propre santé personnelle et, ce, en osant rire un peu de nos ‘petits bobos’ plutôt que de s’en plaindre à plein temps?

Grand merci, Rita.

J’ai retenu la leçon !