La crise entre la Russie et l’Ukraine enterre les cris de Greta Thunberg : la crise environnementale sort des écrans.

Mais les changements climatiques perdurent et s’accentuent.

Les feux de forêt et les inondations, … qui n’est pas au courant des dérèglements climatiques?

En fait, ‘la planète ne se dérègle pas; elle se défend!’[1] En effet, la vie humaine ne se situe pas au-delà de la vie tout court. Elle en est une forme. Comme telle, elle ne peut se développer qu’en synergie avec les autres formes de la vie.

L’industrialisation a donné à l’activité humaine une dimension nouvelle : certains entrepreneurs -et non pas tous les humains- se sont faits et se font encore les prédateurs des ressources naturelles et exercent des pressions trop fortes sur les équilibres que la vie maintient et qui soutiennent la vie.

Les premiers industriels peuvent mériter notre indulgence car ils ignoraient l’impact de leurs opérations; les industriels actuels ne peuvent prétexter l’ignorance. NOUS savons que les activités industrielles dépassent les capacités de la Terre.

Qui ne connait le principe : à toute action, réaction?

Tout changement dans les conditions globales de la planète -et de l’univers- entraîne des réactions pour rétablir l’équilibre qui permet à la vie de durer.

Quand les changements se font trop lourds, quand ils se font agressions, alors la planète réagit plus fortement. Si la communauté humaine ne réussit pas à défendre la vie tout court, alors, oui, la planète se défend et défend la vie.

 [1] THURAN, Lilian, La Pensée blanche, page 288

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