La relation d’abord !
Je ne vous apprendrai pas que les occasions de s’inquiéter pour le présent et pour l’avenir de l’humanité sont fréquentes.
Plusieurs peuples ont traversé des périodes sombres en s’appuyant sur la relation à Dieu. Nos ancêtres comptent parmi ceux-là et je tente de suivre leur exemple.
Parlant relation, curieusement, en soignant mes fleurs, je suis enseignée. Elles ont reçu tout leur potentiel de beauté de la part du Créateur mais, pour s’épanouir pleinement, elles ont besoin de mon attention au quotidien. Notre relation est essentielle pour qu’elles deviennent ce pour quoi elles existent.
Pareillement, j’ai besoin des soins attentionnés et assidus de mon Créateur pour devenir la personne qu’il attend que je sois. À la différence de mes fleurs, j’ai reçu le privilège de la liberté; j’ai mon « Oui ! » à dire et à faire pour cultiver ma relation à lui.
Il m’offre plein de moyens relationnels : dans la Bible, j’apprends à le connaître dans sa sagesse et dans sa miséricorde. De plus, il m’enseigne comment communiquer intérieurement avec lui, comment prier. Jésus a institué l’Eucharistie pour m’offrir une présence relationnelle encore plus proche. Il nous assure de l’accompagnement de l’Esprit Saint. Je le retrouve aussi dans la relation communautaire en famille, avec mes amis, avec les membres de ma paroisse et, plus largement, avec les croyants du diocèse et de l’Eglise mondiale de tous les temps.
Cultiver mes relations, celle avec Dieu en premier, puis celles avec mon entourage et avec les chrétiens de tous les temps, voilà ce qui m’aide à garder confiance en l’avenir.
« Que rien ne te trouble, que rien ne t’épouvante. Tout passe. Dieu ne change pas. La patience obtient tout. À qui possède Dieu, rien ne manque. Dieu seul suffit. »
Sainte Thérèse d’Avila