Un collègue me disait récemment : «quand une personne cesse de s’alimenter, c’est grave; mais quand elle cesse même de boire de l’eau, c’est très grave!»

Nous dépendons de l’eau pour notre survie.  Et de bonne eau, pure et limpide.  Beaucoup en manque pourtant.  Nous savons que l’eau potable est un bien collectif qu’il importe de protéger et de partager.

Sur notre planète, beaucoup de personnes manquent de cette source indispensable à la vie.  De récentes statistiques nous apprennent de manière effarante que 2 milliards de personnes dans le monde doivent utiliser des sources d’eau contaminées et que 40% de la population mondiale manque d’eau potable.  Plus près de nous, au Canada seulement, 130 communautés des Premières nations sont visées par un avis relatif à la qualité de l’eau potable, ce qui veut dire qu’elles doivent faire bouillir l’eau du robinet ou qu’elles ne peuvent pas du tout la consommer.

On ajoute même que le contrôle de l’eau par de grandes entreprises mondiales deviendra l’une des principales sources de conflits de ce siècle (cf. le pape François, Laudato Si, no 31).

Le prophète Isaïe annonçait, dans des temps immémoriaux: «Vous tous qui avez soif, venez, voici de l’eau!» (Isaïe 55, 1).  Espérons que cette ressource vitale, indispensable à la vie, soit accessible en abondance à toutes et à tous.  L’eau reste un bien commun et la responsabilité de chacune et de chacun d’entre nous.  C’est un devoir écologique d’économiser l’eau, de ne pas la gaspiller et de protéger cette source de vie!