Voici venue la saison des ‘fins d’année’.

Le monde scolaire nous a tous marqués : en bien et, souvent, en mal!

Je garde de mes années scolaires plein de belles souvenances;

dont le vocabulaire : depuis les racines latines ou grecques jusqu’aux néologismes et les barbarismes;

la grammaire : les pluriels et les concordances des temps;

les ateliers de chants ou de dessins, les vendredis en après-midi;

la géographie : ‘Que c’est grand, le monde!’;

l’histoire : ‘on a vécu avant nous!’;

la chimie : du chlorure de sodium comme sel de table à la loi de Lavoisier : ‘Dans une réaction chimique, rien ne se crée, rien ne se perd.’

D’autres souvenirs sont aussi ancrés dans ma mémoire : la joie d’apprendre, de retrouver les amis, et les fins d’année!

On chantait avec un enthousiasme espiègle : ‘Vivent les vacances! Au diable, les récompenses. Mettons l’école en feu et les profs dans le milieu! Et personne n’appelait la police car nous savions bien que ce n’était qu’un chant d’enfants.

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Depuis, quand vient ‘la fin de l’année’, je porte dans ma prière les écoliers et les écolières des écoles primaires, les élèves du secondaire, les collégiennes et les collégiens des cégeps, les étudiants et les étudiantes des universités dans ma prière. Et tous les personnels qui les accompagnent.

J’ajoute même des intentions à la prière universelle des dimanches dans les paroisses où je partage l’eucharistie du Seigneur.

Oui, ces jeunes ne demeurent-ils pas l’espérance de nos communautés?

Alors, prions-nous assez pour eux?

Seigneur, allume dans leur cœur la curiosité de chercher encore à connaitre notre monde et à le servir.