Le déclin de certaines valeurs d’amour, de respect, de justice, de solidarité, de responsabilité, de bienveillance me peine et me questionne. Le chemin d’ouverture à plus large, plus grand; la référence à un amour infini qui nous habite peut, il me semble, adoucir les aléas de la vie, guider, alimenter. La foi certes se vit différemment, mais elle garde, je le crois, toute son importance dans les cœurs. J’ai vécu, comme les gens de mon enfance, la crainte du Dieu vengeur qui juge et condamne. Je ne pouvais m’en contenter! La recherche du sens de la vie m’a poussée vers une formation en théologie, un cheminement très particulier : une mentalité d’ouverture à la vie en plénitude tant et si bien, qu’en cours de route, j’ai pu constater que mon image de Dieu a pris les couleurs de l’arc-en-ciel fascinant, signe d’alliance qui m’a fait écrire ceci :

Je crois en Dieu de la vie qui est mouvement, créativité, ouverture. Je crois en un Dieu d’amour qui est accueil, tendresse, réciprocité et communion.  Je crois en un Dieu créateur agissant dans nos vies, compagnons de route, lumière de nos êtres. Je crois en un Dieu fidèle et respectueux de nos choix. Je crois en un Dieu qui accepte nos limites et nous aide à les dépasser, un Dieu de la résurrection. Je crois en un Dieu ouvert au dialogue, à l’échange, aux changements. Je crois en un Dieu puissant et impuissant.  Je crois en un Dieu de la vie en abondance, Esprit de force et de recommencement. Je crois à l’Église dans un esprit de communion… Dans le doute (qui incite à la recherche), je me demande encore parfois quel Dieu loge au creux de nos cœurs?