Notre responsabilité humaine
Quand je me sens gâtée par la vie, il m’est facile de croire en la bonté de Dieu et de lui faire confiance. Je le louange et je le remercie!
Quand se pointent les renoncements de l’âge; quand les relations significatives se raréfient; quand la planète souffre de dérèglements dramatiques; quand nous sommes bousculés par des virus avec lesquels il nous faudra vivre longtemps; quand, nous traversons un été sans bleuets, parfois privés du soleil par un smog venu des grands feux de l’Ouest, qu’est-ce que je dis au Bon Dieu ? Est-ce que je lui demande son aide ? J’avoue que, dans les difficultés, j’ai tendance à me refermer, à m’apitoyer, à rechercher des sécurités matérielles, humaines qui me laissent dans la morosité.
Quand, il y a cinquante ans, j’ai perdu mon frère dans un accident d’auto, j’ai boudé Dieu une dizaine d’années plutôt que de lui demander son aide pour traverser ce deuil important.
Pourquoi bouder Dieu, lui qui n’est qu’Amour? Il nous fait confiance et nous laisse la complète responsabilité de la planète ? Il ne demande qu’à nous accompagner, qu’à nous donner soutien et inspiration sur toutes nos routes, même les plus difficiles.
Je sens un appel à me tourner, dans une confiance totale, vers ce Dieu qui, le premier, nous aime tous. Il nous a invités: Demeurez dans mon amour !
Selon toute logique relationnelle, pour lui accorder une confiance totale, j’ai besoin de le connaître. Pour le connaître, j’ai besoin de le fréquenter, ce que je m’efforce de faire. Cette relation de confiance m’apporte de la paix, de la joie, malgré tous les malgré (s).
Dieu n’est-il pas à l’origine de ma vie, de toute vie dans l’univers ? La pleine communion à Lui, n’est-elle pas la récompense éternelle assurée par la résurrection de Jésus?