Puissance de la présence aimante
Ce matin, le comportement de mon petit-fils adolescent me surprend, m’enchante et m’inspire. Parfois, il arrive à l’improviste, nous demandant si ça nous dérangerait qu’il vienne étudier durant quelques heures.
Cela me surprend parce, chez-lui, il dispose d’une chambre bien tranquille. De plus, nous ne pouvons guère l’aider. Nos connaissances ont vieilli.
Cela m’enchante. Je sens qu’il vient juste chercher une présence silencieuse, disponible et pleine de tendresse. Ses parents, tout aimants et dévoués, sont sans doute au travail, en ces moments-là. Ressentir notre simple présence affectueuse doit le détendre et lui donner un regain de courage. Il semble apaisé et confiant quand il reprend le chemin de l’école. Mon coeur de grand-mère éclate d’un bonheur discret devant une telle proximité relationnelle !
Cela m’inspire. Ces visites impromptues me parlent de la prière. Prier, n’est-ce pas aussi cela: quand je sens de la pression, quand je me demande si je serai à la hauteur de la tâche ou du défi, me rendre auprès de mon Père, sentir sa présence silencieuse et aimante ? Ce climat relationnel d’amour confiant, d’abandon, éclaire et réjouit ma vie, me redonne confiance. Et peut-être….que le coeur de Dieu éclate de bonheur lui aussi, en m’accueillant ?
En ce jour de tombée pour la remise du texte de la chronique, je n’avais pas d’idée. Voilà que ma prière du matin me fournit l’inspiration ! Soulagement !
Considérant que nous sommes tous appelés-es à la sainteté ordinaire:
« La sainteté n’est pas un accomplissement de soi, ni une plénitude que l’on se donne. Elle est d’abord un vide que l’on se découvre et que l’on accepte et que Dieu vient remplir dans la mesure où l’on s’ouvre à sa plénitude. »
Saint François d’Assise.