Souvenir! Souvenir!
Le ‘jour du souvenir’ me rappelle que nous avons la mémoire courte!
Se souvenir des militaires tombés au front et oublier les victimes civiles des mêmes conflits. Ça me tracasse.
Les militaires qui meurent au front -ou qui en reviennent avec des blessures ou des chocs post-traumatiques- ne sont-ils pas aussi des victimes de l’aveuglement des chefs de guerre, souvent chefs d’État ?
Pour que la guerre devienne un outil obsolète, les chefs de guerre qui sont souvent des chefs d`État ont choisi de construire un ‘équilibre de la terreur’.
De quoi s’agit-il ? D’un jeu que les enfants aiment : ‘Fais-moi peur!’
Comme le soir, de l’Alloouine : le plus laid possible, le plus effrayant possible.
Dans l’équilibre de la terreur, il suffit de montrer à l’ennemi une montagne d’armements pour l’effrayer.
Et l’ennemi répond en montrant une montagne d’armements plus grosse encore.
Pendant que les ‘grandes puissances’ n’osent pas s’attaquer de front, elles jouent à se faire peur et elles conduisent des conflits de ‘basse intensité’ là où des tensions locales les facilitent : Afghanistan, Congo, Irak, Palestine, Syrie, Yémen, Vénézuéla, etc.
Les États-Unis d’Amérique -et leurs affidés –viennent de perdre la face en Afghanistan, ils ont besoin d’un autre ‘théâtre d’opération’ et se déplacent vers l’océan Pacifique. La peur du ‘péril jaune’ revient. La Chine menace les valeurs occidentales. Et c’est reparti.
Les bénéficiaires des budgets militaires s’en réjouissent. Enfin, un ennemi de taille!
Pauvre humanité! Et ce sont les civils qui payent de leur vie… et de leurs impôts.