Malgré la retraite, il me semble que les journées défilent à la vitesse grand V.

Les commissions, les rendez-vous, les imprévus, mon quotidien est assez chargé. Je me suis inscrite à un cours de méditation axé sur la pleine conscience pour retrouver un peu de calme dans ma vie. J’ai réalisé combien j’étais déconnectée de mes émotions et de mes pensées.

En fait, notre vie mouvementée peut créer des comportements répétitifs. Notre rythme « go go go » peut provoquer un genre de pilote automatique, qui nous amène à agir sans trop réfléchir à ce que l’on fait. Ce n’est pas si grave, mais je réalise qu’il peut y avoir des risques à être débranchée de soi. Pendant que je marche et que je fais la liste des choses à faire aujourd’hui, je n’écoute pas mon corps qui me crie qu’il est fatigué. Sur le chemin du retour, alors que je conduis, je pense à l’organisation de ma journée de demain et je ne suis pas assez attentive à la route! Être débranchée ne veut pas dire qu’on n’est pas touché, ça veut juste dire qu’on ne le réalise pas. Donc, on ne peut pas se défendre ou se protéger et encore moins s’affirmer.

Comment on en arrive là? Je crois que les contraintes temporels nous obligent à faire plusieurs choses à la fois. On n’a plus le temps de s’arrêter pour tenir compte de nos besoins. Il y a trop de choses à faire. Donc, on fera les mises aux points demain. On endure et on recommence le lendemain. Si on continue à ce rythme, il peut y avoir des conséquences négatives sur notre santé physique et mentale.

Une des solutions pourrait être justement de prendre du temps pour soi, quelques minutes à peine pour reprendre contact avec nos besoins, nos désirs, nos émotions. Faire le point pour mieux ajuster nos prochains comportements et ainsi redevenir l’être humain plutôt que le robot.