La St-Valentin me redit l’importance de l’amour. Je veux grandir en amour.

Mais comment ?

Mes façons d’aimer manquent souvent leur cible. Je veux protéger, je surprotège. Je veux aider, j’envahis. Je veux conseiller, je dégage une attitude dominatrice avec ma certitude de posséder la bonne perception de la réalité, etc.. « Qu’il est difficile d’aimer ! »

Cependant, comme vous, je ne baisse pas les bras. J’essaie d’éviter les écueils. De plus, il me semble qu’une façon pour que l’amour passe mieux, c’est l’écoute en profondeur. Qu’est-ce que j’entends par « en profondeur » ? C’est quand j’écoute patiemment, sans jugement, en abandonnant mes autres préoccupations, en essayant de me mettre à la place de l’autre, portant attention aux messages non-verbaux. C’est quand je m’efforce de percevoir, au-delà de la situation racontée et des mécanismes de défense, le coeur de l’autre dans ses aspirations à la paix, à l’harmonie, à la reconnaissance légitime. C’est quand, émerveillée par ses beautés intérieures, je les lui reflète.

L’écoute en profondeur exprime toute l’importance de l’autre pour moi ! Cela lui redonne de la dignité, son droit d’exister pleinement en relation.

On a besoin d’écoute attentive à tous les âges de la vie. Le bébé a besoin d’être compris dans ses pleurs. Le mourant apprécie la présence silencieuse, à l’écoute. Dans le superbe documentaire « La vie devant moi »ici.tou.tv, mentionné par Lucie Trudel dans son dernier Reflet, il est étonnant de constater combien une écoute respectueuse, valorisante, participe à donner aux adolescents-tes au prise avec le cancer, du dynamisme et plus de joie de vivre.

« Le jour où vous ne brûlerez plus d’amour, d’autres mourront de froid. »

François Mauriac

Aimante et joyeuse St-Valentin !