S’il est une chose à laquelle nous aspirons tous, c’est bien de vivre dans la joie ! La jeunesse dépend beaucoup de l’environnement physique et humain pour accéder à la joie. Comme adulte, les circonstances influent, certes, mais nous pouvons cultiver la joie. Comment ?

Pour trouver la joie, nous consacrons temps et argent à notre sécurité, à notre santé, à notre confort, à nos loisirs, avec notre famille et nos amis. Cela est bon, voire essentiel. Cependant, est-ce suffisant et dans quelle mesure le faire ?

La nonagénaire Jeannette Bertrand, dans « La vieillesse par une vraie vieille », partage que, pour traverser les coups durs et retrouver la joie de vivre, elle s’applique à faire et à refaire la liste des cadeaux de son existence, si naturels soient-ils, ne serait-ce que le fait de profiter des couleurs de l’automne ou d’être vivante: l’Action de grâce, pas seulement en octobre, mais comme mode de vie. Elle prône également tous les bienfaits du bénévolat, l’aide sous toutes ses formes, quand cela est possible, pour donner du sens et du dynamisme à la vie.

Pour aller plus loin, le psychologue Abraham Maslow place, au sommet de sa célèbre pyramide des besoins humains, l’accomplissement de soi, c’est à dire la réalisation de ses talents, à son propre profit et à celui des autres.

Cela ressemble à l’invitation de Jésus: « aimer Dieu de tout son cœur (pour ce faire, reconnaître tous ses dons et l’en remercier) et aimer les autres comme soi-même ». Le grand profit de cet exercice de reconnaissance et de partage, c’est qu’alors, nous ne sommes plus seuls, mais en relation de filiation avec le Donneur et de fraternité avec les autres. Quelle joie !

Le Christ nous aurait-il donner plus qu’un commandement ? Serait-ce la formule pour vivre dans la joie ?